Lors du CSE du 31 mars 2023, nous avons eu une présentation de la dernière Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail d’Établissement (CSSCT-E).
- À cette occasion, la CFDT demandé que tout suicide d’un salarié, qu’il se produise ou pas sur le lieu de travail donne lieu à enquête du CSSCT, afin de vérifier que le travail ne soit pas un facteur déclencheur.
- La classification des salariés est en cours. Elle s’effectue en application avec la Convention de la Métallurgie et surtout avec l’application qu’en a fait Airbus dans l’accord de méthode or la réalité du terrain indique que contrairement à l’accord et à la philosophie indiquée lors des différentes présentations faite en amphi pour les managers, la classification finale des postes a été contrainte par des considérations budgétaires, ainsi que par la proximité du salarié avec l’âge de la retraite. Cela induit de la frustration pour les managers, de l’insatisfaction des salariés concernés, en particulier les salariés seniors qui voient leur travail déconsidéré.
La CFDT a demandé qu’un suivi renforcé des salariés soit effectué après la remise de la fiche emploi pour éviter une augmentation significative des RPS.
Le dernier point abordé lors du CSE concernait le budget de l’AISC :
Les élus CFDT se sont abstenus car les “opérations spéciales” consistant à distribuer des chèques vacances à hauteur de plus d’1 million d’Euros se répètent chaque année.
Lors de situations exceptionnelles, telles que le Covid, faute de pouvoir maintenir des activités collectives, vacances, enfance etc, il peut être compréhensible qu’un rattrapage ponctuel soit opéré sous forme de distribution de chèques vacances.
La CFDT considère qu’en dehors de ce facteur d’imprévisibilité, les budgets ainsi provisionnés devraient être consacrés en priorité aux familles monoparentales et aux bas salaires, en particulier dans la période actuelle de forte inflation, en privilégiant une approche collective qui est l’essence même des activités sociales et culturelles d’un CSE.
La question se pose du maintien de ces distributions qui conduisent à un bilan prévisionnel 2023 négatif, alors que le résultat 2022 était déjà négatif.
ENGLISH VERSION
During the CSE, we had a presentation of the latest CSSCT-E.
On this occasion, the CFDT asked that any suicide of an employee, whether or not it occurs in the workplace, give rise to an investigation by the CSSCT, in order to verify that the work is not a triggering factor.
The classification of employees is in progress. It is carried out in application with the Metallurgy Convention and above all with the application that Airbus has made of it in the method agreement, but the reality on the ground indicates that contrary to the agreement and the philosophy indicated during the various presentations made in amphitheater for managers, the final classification of positions was constrained by budgetary considerations, as well as by the employee’s proximity to retirement age. This induces frustration for the managers, dissatisfaction of the employees concerned, in particular the senior employees who see their work discredited.
The CFDT asked that a reinforced follow-up of the employees be carried out after the delivery of the employment file to avoid a significant increase in the RPS.
The last point discussed during the CSE concerned the budget of the AISC:
The CFDT elected officials abstained because the “special operations” consisting in distributing holiday vouchers for more than 1 million Euros are repeated every year.
During exceptional situations, such as the Covid, for lack of being able to maintain collective activities, holidays, childhood etc, it can be understandable that a punctual catch-up is operated in the form of distribution of holiday vouchers.
The CFDT considers that apart from this factor of unpredictability, the budgets thus provisioned should be devoted in priority to single-parent families and low salaries, in particular in the current period of high inflation, by favoring a collective approach which is the very essence of the social and cultural activities of a CSE.
The question arises of the maintenance of these distributions which lead to a negative forecast balance sheet for 2023, when the 2022 result was already negative?