1 – Dernières informations sur la situation économique de l’entreprise
Comme vu dans la presse récemment, la direction nous a présenté la décision de réduire l’objectif de livraison à 770 avions à fin 2024 et d’assurer une provision de 900 M€ au niveau du groupe pour adresser la crise dans le domaine du spatial. De plus, le taux de production mensuel de 75 A320 a été repoussé à 2027.
Dans ce contexte de révision des objectifs, la CFDT a envoyé une lettre à la direction de demande de réouverture des négociations liées à l’intéressement 2024, à laquelle elle a déjà répondu de façon négative.
2 – Accidentologie
La formule de calcul a été corrigée pour une prise en compte correcte des heures travaillées. En conséquence, le FR1 est bon avec une valeur de 0,84 cad en-dessous de l’objectif fixé à 1. Pour rappel, le TF1 correspond au taux d’accidents avec arrêt de travail, reconnus par la CPAM, alors que le FR1 est le taux d’accidents avec arrêts de travail, mais retenus par Airbus (cad excluant certains accidents dont la cause n’est pas uniquement liée au travail).
3 – Handicap
La direction a présenté un bilan sur les recrutements des personnes en situation de handicap en 2023. Comme précisé dans sa déclaration au CSE, la CFDT constate avec déception qu’Airbus SAS n’est qu’à la moitié de l’objectif alors qu’Airbus OPS l’a atteint. La direction a engagé des actions de sensibilisation auprès des recruteurs et managers, qui nous espérons porteront leurs fruits en 2024.
4 – Nouveaux bâtiments: problématiques de parking et de restaurant, % places en flex-office
Les bâtiments Landing et B21 ont été livrés (ou sur le point de l’être pour le B21) et les déménagements ont commencé pour l’un. Pour le Landing, à priori il n’y a pas de risque de surallocation, car il y a 762 bureaux pour environ 700 personnes ciblées. Par contre pour le B21, l’approche de la direction est d’optimiser l’espace de travail dans un contexte de 835 salariés (hors AirTac) pour 791 bureaux.
La CFDT y voit du flex-office déguisé, pourtant rejeté par l’ensemble des OS lors des négociations QVCT.Le schéma directeur des parkings contient une estimation des places disponibles par rapport au besoin. Non seulement, il y a selon nous une surestimation du report modal vers le vélo (aucun élément fourni pour confirmer la tendance et le volume), une absence de prise en compte du personnel localisé au Landing, la réduction nette des places de parking vélo, ainsi que la disparition du P28 (~300 places). La CFDT y voit un risque significatif à hauteur de plusieurs centaines de places, sachant que les travaux du nouveau parking à la place du B14/41 ne seront probablement pas lancés avant fin 2024. La mise en place du Forfait Mobilités Durables dans les conditions retenues sera-t-elle suffisante pour inciter les salariés à changer leurs habitudes ?
A – baisse du besoin de places de parking estimée par la direction sur l’idée du report vers le vélo
B – période critique en Oct / Nov avec l’arrivée tardive du nouveau parking
C – pas d’augmentation du besoin lié à l’arrivée de 700 salariés dans le bâtiment Landing
La CFDT s’inquiète également d’une potentielle sur-fréquentation des restaurants proches de ces nouveaux bâtiments (R01, R02, R06), une problématique qui ne peut pas être uniquement résolue par l’utilisation d’APP sur smartphone (voir le sujet APP plus loin).
5 – Cantines: APP Moneyweb et Quanteen
La CFDT salue les efforts de digitalisation de la restauration au travers des APP MoneyWeb et Quanteen, permettant d’accélérer le passage en caisse et d’indiquer la fréquentation en temps réel. Toutefois ces solutions ne pourront suffire, tant la problématique est réelle avec des pics de fréquentation (principalement entre 12h-12:45) impactant le temps de service et de passage en caisse mais aussi la disponibilité des places assises.
Aussi la CFDT encourage la direction à réfléchir à des pistes complémentaires:
– de la restauration rapide, mais qui ne peut se limiter à des sandwiches car n’offrant pas un repas équilibré si pris trop régulièrement
– des places assises en extérieur (mises en place avec succès au R06 et au restaurant Bréguet à StMartin mieux adapté et moins cher que N’Joy au R55)
– une incitation à retarder son heure de repas, tout en garantissant l’offre de choix de plats (par exemple un dessert gratuit après 13h ?)
Enfin, la CFDT questionne la pertinence de la mise en place de bornes de recharge, alors que l’APP Moneyweb semble une solution maintenant mature.