ATI Beluga Transport est LE maillon de la chaîne d’approvisionnement qui assure la flexibilité et la souplesse indispensable au fonctionnement des FALs.
Une organisation souple implique des salariés qui acceptent des grilles et des modifications d’horaires incessantes et au dernier moment. En contrepartie, ces salariés ont des avantages, par exemple le “fini/parti” pour les équipes de maintenance travaillant de nuit. C’est du donnant/donnant.
Une organisation souple ne peut fonctionner qu’avec des salariés flexibles.
C’est du donnant/donnant.
La volonté de rationalisation des coûts (incluant l’utilisation d’outils informatiques standardisés qui ne sont pas paramétrés pour gérer les horaires atypiques d’ATI) amène la Direction à vouloir supprimer ces avantages.
D’ailleurs le 27 mars dernier, lors de la commission de suivi annuelle de l’accord d’entreprise (portant sur les principes généraux de rémunération et d’aménagement du temps de travail des salariés d’ATI), la Direction a pris la décision de supprimer ces acquis, tels que le “fini/parti”, le fractionnement de la 5ème semaine de congés, …
L’équilibre fragile de cet environnement se modifie et devient à très court terme gagnant pour la finance et perdant pour les salariés, mais très rapidement “perdant/perdant” pour l’entreprise.
La rationalisation des coûts par la suppression des avantages acquis déséquilibre ce fonctionnement
primordial pour l’entreprise.
C’est du perdant/perdant
Airbus qui se targue de son “dialogue social de qualité” passe en force des mesures préjudiciables et contre productives. Il en résulte la colère des salariés au point d’impacter la sécurité des vols, obligeant la Direction à revenir, entre autre, sur la suppression du “fini/parti”.
La colère des salariés impacte la Sécurité
Dès le mois d’avril, la CFDT a adressé une lettre d’alerte au Directeur des Relations Sociales (JF. Saboulard), expliquant le chaos créé dans les équipes par ces décisions unilatérales et non concertées.
La CFDT a travaillé avec les salariés sur la compréhension et les implications de la situation pour ouvrir enfin la discussion avec le management d’ATI, ceci afin d’éviter un conflit contre productif pour toutes les parties.
La CFDT préfère toujours le dialogue et la négociation et se réjouit que la direction ait décidé d’apaiser le climat social.
Malheureusement, la CFDT et les salariés savent que ce n’est qu’un sursis. En septembre les conditions de travail des maintenanciers et du CCO seront rediscutées.
L’implication de la CFDT a permis la réouverture du dialogue entre salariés et Direction
Les salariés espèrent, et la CFDT y veillera, qu’ils pourront s’exprimer et que leurs propositions seront écoutées et prises en compte